#فضائح_قطر #فضيحة_قطر_فى_اليونسكو #unesco L - حفلة المنافقين - qatar brought 10 unesco board members
Al-Kawari, l'ombre du Qatar
La partie n'est cependant pas gagnée pour tous les candidats issus de pays arabes – ils sont quatre, présentés par l'Irak, le Liban, l'Egypte et le Qatar. Défendue par ce dernier pays, la candidature d'Hamad bin Abdulaziz Al-Kawari témoigne des méthodes douteuses employées par l'émirat pour arriver à ses fins.
Doha n'a ainsi pas hésité à sortir son chéquier pour rallier l'Italie à sa cause, lors du vote de la résolution anti-israélienne contestée de 2016. En échange d'un accord entre l'université de Tor Vergata et le Qatar, suivi d'investissements massifs dans la péninsule italienne, le gouvernement de Matteo Renzi s'est abstenu lors du vote, et soutient désormais la candidature d'Al-Kawari. Un soutien pour le moins inhabituel, qui illustre les succès de la stratégie qatarienne consistant à élargir son influence sur le Vieux continent à coup de pétrodollars. L'émirat ne se contente pas d'investir dans les entreprises européennes ou les hôtels de luxe ; il a également fait de la culture et de l'art un moyen d'influence puissant.
Al-Kawari ne s'y trompe pas, lui qui a rencontré, toujours en Italie, le pape François ou encore le ministre de la Culture. Difficile, pour autant, de savoir si cet intense lobbying aura raison des accusations proférées à l'encontre de Doha, régulièrement accusé de soutenir le terrorisme international. Un Etat aux pratiques mafieuses, mouillé dans le djihadisme mondial : autant de raisons de ne pas croire en la candidature d'Al-Kawari.
Et pour maximiser ses chances de victoire, le candidat du petit pays du Golfe n’a pas hésité à « proposer aux 50 membres du comité exécutif de l’institution un voyage de cinq jours à Doha tous frais payés pour visiter les musées et institutions éducatives du pays », affirme la Lettre de l’expansion. Une invitation qui n’a semble-t-il pas séduit la totalité des membres du comité puisque, toujours d’après le média français, seulement une dizaine d’entre eux s’est rendue au Qatar…
La partie n'est cependant pas gagnée pour tous les candidats issus de pays arabes – ils sont quatre, présentés par l'Irak, le Liban, l'Egypte et le Qatar. Défendue par ce dernier pays, la candidature d'Hamad bin Abdulaziz Al-Kawari témoigne des méthodes douteuses employées par l'émirat pour arriver à ses fins.
Doha n'a ainsi pas hésité à sortir son chéquier pour rallier l'Italie à sa cause, lors du vote de la résolution anti-israélienne contestée de 2016. En échange d'un accord entre l'université de Tor Vergata et le Qatar, suivi d'investissements massifs dans la péninsule italienne, le gouvernement de Matteo Renzi s'est abstenu lors du vote, et soutient désormais la candidature d'Al-Kawari. Un soutien pour le moins inhabituel, qui illustre les succès de la stratégie qatarienne consistant à élargir son influence sur le Vieux continent à coup de pétrodollars. L'émirat ne se contente pas d'investir dans les entreprises européennes ou les hôtels de luxe ; il a également fait de la culture et de l'art un moyen d'influence puissant.
Al-Kawari ne s'y trompe pas, lui qui a rencontré, toujours en Italie, le pape François ou encore le ministre de la Culture. Difficile, pour autant, de savoir si cet intense lobbying aura raison des accusations proférées à l'encontre de Doha, régulièrement accusé de soutenir le terrorisme international. Un Etat aux pratiques mafieuses, mouillé dans le djihadisme mondial : autant de raisons de ne pas croire en la candidature d'Al-Kawari.
Et pour maximiser ses chances de victoire, le candidat du petit pays du Golfe n’a pas hésité à « proposer aux 50 membres du comité exécutif de l’institution un voyage de cinq jours à Doha tous frais payés pour visiter les musées et institutions éducatives du pays », affirme la Lettre de l’expansion. Une invitation qui n’a semble-t-il pas séduit la totalité des membres du comité puisque, toujours d’après le média français, seulement une dizaine d’entre eux s’est rendue au Qatar…
Report: Ahead of vote for UNESCO chief, Qatar brought 10 UNESCO board members on all-expenses-paid junket to Doha.https://t.co/RxQ5YzGn3u— UN Watch (@UNWatch) October 14, 2017
تعليقات
إرسال تعليق